Je pars pour la première fois un mois, en sac à dos à l'aventure avec juste un allé-retour en poche et mon compagnon péruvien qui m'attend à destination.
Je n'avais pas parlé espagnol depuis le lycée et j'avais 3 changements à faire : Madrid (5 heures de retard) où je fais la connaissance de 3 espagnols
accompagnés de leur guitare avec qui je reprends la pratique de l'espagnol, puis Caracas (Venezuela; 3h de retard, perte de ma valise) et enfin le Pérou ( où je me trompe d'avion; 4 hommes
habillés en noir viennent me chercher) dans un tout petit avion de 20 places à tout casser. C'est une arrivée fracassante et un voyage de 26 heures, que je ne suis pas prête d'oublier...
A bord d'un petit bateau, c'est une visite des îles Ballestas qui s'engage.
Il y vit des centaines d'oiseaux formant une couverture dans le ciel et sur les roches dentelées: pélicans, cormorans, mouettes, ainsi que des pingouins, otaries, lions de mer, phoques et dauphins.
Cette figure ressemblant à un cactus nommée «el Candelabro», n'est visible que de la mer et reste un mystère: présent depuis des milliers d'années est-ce une représentation inca?
Huacachina;
petit oasis perdu dans les dunes de sable où l'on fait du buggy et du sanboard (descente des dunes de sable sur un surf). C'était un moment extra; tout y est; sensations fortes, amusement, sport
et le tout dans un cadre idyllique. Si vous passez par là arrêtez-vous! Admirez le paysage désertique...
Un petit coucou de 6 places vous ballade dans le ciel de droite à gauche pour observer «les lignes de Nazca». Quel instant magique; vous êtes face à ces formes géométriques et zoomorphes, reproduites à la perfection dans un temps où nous ne possédions pas les connaissances requises pour réaliser ces prouesses.
Si vous avez l'estomac fragile je vous met en garde; l'avion se penche de droite à gauche pour que tous les passagers voient bien... J'aurais aimé faire plus de photos mais j'étais concentrée sur mon estomac...
A ce jour personne ne sait si ces lignes sont des canaux d'irrigation, un calendrier astral du monde, un rituel du culte de l'eau....
Présentes sur 350km( jusqu'à 10kms pour certaines lignes), Maria Reiche passera sa vie à les étudier.
Capitale de l'empire inca où les espagnols ont laissés leurs traces dans l'architecture, la ville de Cusco est située à 3400m d'altitude.
Elle est construite sous la forme d'un puma (représentation de la force) et l’œil venait d'être découvert lors de ma visite. Dite « cité impériale, Cusco est le pôle des activités artistiques.
Celle-ci fut protégées par Saqsaywaman; un site fait de grandes murailles séparées en trois niveaux: le monde d'en haut, le monde des hommes et le monde d'en bas. On peut y voir a maquette du "Matchu picchu" ainsi qu'un calendrier astral gravé dans la pierre.
Il faut aller prendre un petit déjeuner au marché sous les halles, l'ambiance est unique et leur jus de fruit pressés excellents. C'est une effusion de couleurs, de bruits, des grandes tablées.
Les hôtels sont abordables 16 ou 25 soles (4/8 euros).
J'ai passé beaucoup de temps à Pisaq; hébergée chez Cecilia, une connaissance de mon compagnon de route. Cette femme adorable a créée un gîte magnifique où je recommande vivement de s'arrêter passer quelques jours. Dans le jardin fleurit, installé dans un trône naturel (pierre sur un lit d'herbe confortable; conçu à cet effet), vous observerez la montagne représentant une tête d'inca. Cet endroit vous transportera sans oublier le café de Cecilia et Cecilia elle même.
Nous sommes au cœur de la vallée sacrée des Inca, à 2930m d'altitude dans un petit village réputé pour son marché où toutes les formes d'art péruvien s'y retrouvent.
Choquequirao est une cité inca inconnu à ce jour mais comparable à Machu Pichu. Je pars donc pour 5 à 6 jours de trekking dans les montagnes. Il faut prévoir la crème solaire pour la journée et un gros pull pour le soir, ainsi que des vivres et de l'eau pour 5-6 jours et en avant vers une expérience aussi magique que physique! Cela reste à ce jour mon souvenir le plus fort. Sans mule avec un sac de 25kgs sur le dos, j'ai bien cru y rester! Mais la récompense est tellement merveilleuse.
Cette cascade est la vue qu'avait les incas lorsqu'ils étaient dans leur bain à travers une fenêtre dans « la casa del agua »
Après deux jours de marche, l'arrivée sur le site. C'est encore sportif; les inca réputés pour être petits, ont pourtant des marche faisant parfois le triple des nôtres; il faut s'aider pour les monter
Au point culminant , c'est la place du marché. La hiérarchie profitait des hauteur, pour bénéficier des derniers rayons de soleil ainsi que de la vue panoramique sur les montagnes voisines en cas de visite inattendue.
On retrouve les terrasses agricoles.
Je retrouve ma copine de voyage et en route pour la grande aventure; un mois en Inde by Bag!
C'est la fin de la saison d'été, nous sommes en octobre c'est le départ. Nous avons une adresse dans Main Bazaar, rue où tout se passe à Deli (commerces en tout genre) ; une Guest House (Bright guest House) recommandée par un ami d’Émilie où beaucoup de français atterrissent et notre soif de découverte.
L'Inde; nous voici parachuté dans un pays où le paradoxe est à son apogée; baladées d'un extrême à l'autre, entre New Deli et... Deli! Imaginez un film passé en accéléré où les klaxons constants s'entremêlent aux bruit des moteurs, des passants et de nombreux marchants et vous êtes plongés au cœur de ce pays étonnant. Les routes sont ouvertes à tous: piétons,voitures, vélos, tuk-tuk, animaux, charrettes, etc...
Le marché au fleur; des hommes des femmes et des enfants devant leurs étalages aux milles couleurs, nous ont offert chaleur, hospitalité et sourires. Les indiens adorent les photos; les parent nous mettaient directement les enfants dans les bras. Quel instant magique. Sorties de là à la fois vidées et pleines d'émotions, nous avons trouvé le calme dans un temple.
Calcutta est une très grande ville bruyante comme Déli où l'on est sollicité en permanence. Il faut faire attention à ne pas se faire arnaquer (billet de train par exemple; ne jamais prendre la "jungle class"; son nom est proche de la réalité! Allez directement en gare les prendre même si ça vous semble compliqué, à la fin ce n'en sera que plus simple, croyez-moi!), mais il n'y a pas de sentiment d'insécurité d'ailleurs nous ne nous sommes jamais senties menacées.
Il nous fallait partir vite des cités pour se trouver un endroit calme auprès de la nature.
Puri est un petit village de pêcheurs dans le golf du Bengale, au charme irrésistible. Je suis allée à la rencontre de ces hommes et ces femmes au levé du jour, là où les bateaux se préparent à partir.
Les hommes naviguent tandis que les femmes marchandent le poisson au retour des bateaux et attention « qui s'y frotte s'y pique! ».
Nous avions fait la connaissances de deux vendeurs de perles de cultures; ce sont eux qui m'ont escorté au petit matin.
L'accueil fût extraordinaire; une dame est venue me serrer la main et me remercier pour ma gentillesse, je ne l'oublierai jamais; image à l'appui.
Les enfants s'amusent de rien; un bout de polystyrène fait leur bonheur.
Bodhgaya est une cité de temples aux architectures différentes selon la représentation du pays (Thaïlande, Japon, etc...) essentiellement bouddhiste. Nous avons prit une longue route pour se perdre dans la nature et atteindre le lieu où Bouddha trouva la lumière sous un arbre; passage obligé pour les jeunes moines bouddhistes.
Ce sont des bûchers par dizaines qui brûlent toute la journée et toute la nuit et ce depuis que le premier fût allumé puisque chaque bûcher est allumé avec la flamme du précédent. Il se dégage de cette ville une odeur de fumé, les cendre sont jetées dans le Gange; fleuve sacré (et ultra-pollué).
C'est un moment important pour les hindouistes qui voient la mort à Varanasi comme la fin du cycle de réincarnation et de ce fait l'atteinte du nirvana.
La vieille ville est construite telle une médina: petites ruelles et constructions en hauteur. Le soir la musique envahie cette fourmilière géante et paradoxalement, la vie est présente comme jamais nous ne l'avons ressenties ailleurs. Nous n'avons incontestablement pas le même rapport avec la mort.
Le légendaire Taj Mahal, qui mérite sa réputation doit être visité le plus tôt possible pour l' apprécier. Entièrement fait de marbre, on croirait qu'il transpire, qu'il suinte l'amour de ce Maharaja qui passa sa vie à construire le palais qui renferme le tombeau de sa bien aimée et le sien, entourés d'une dentelle de marbre laissant passé une lumière tamisée.
Le marbre change de couleur au gré du soleil levant et Brel vient accompagner ma visite avec ces mots: « Je construirai un palais où l'amour sera roi, où l'amour sera roi et où tu seras reine.... ». Quel moment inoubliable...
Bienvenu à Bangkok et plus précisément à "Kao San Road". Tous ceux qui ont visités la Thaïlande connaissent cette rue légendaire où est concentré toutes les formes d'activité du pays ; restauration, commerce, massage, hôtel, agence de voyage, bar, tatouage, fêtes, etc.....
Vous y gouterez des insectes, des cocktails de fruit, des fruit de mer et des pâtes thaï dignes de ce nom!